Le concept de diversité est de plus en plus prisé par les spécialistes provenant de divers domaines. En occurrence, les études scientifiques nous démontrent l’importance de la biodiversité de la faune et de la flore, de la diversité des apports nutritifs ainsi que l’importance de diversifier les activités physiques.

La diversité est tout aussi importante pour le développement des enfants et des adolescents, tant sur le plan physique, intellectuel que psychologique.

Dans la pratique du karaté gymnique, les karatékas sont amenés à diversifier le plus possible leur entrainement. Des exercices différents sont planifiés à tous les cours, afin de solliciter un maximum de composantes de la psychomotricité, et ce, même si l’objectif principal d’apprentissage est le même. Par exemple, lors du perfectionnement de la roulade avant, nous pouvons modifier la surface d’entrainement, ajouter un signal de départ visuel, auditif ou kinesthésique, ajouter un rythme, enrichir d’une synchronisation avec un autre karatéka, varier la distance parcourue lors de la roulade, incorporer la roulade dans une combinaison, etc.

La diversité à l’entrainement du karaté gymnique permettra aux karatékas d’acquérir un plus grand nombre d’habiletés physiques, ainsi que de meilleures performances pour chaque habileté.

Le karatéka sera en mesure de mieux transférer ces habiletés à la pratique d’une autre activité physique ou même lors de toutes interactions avec son environnement.

En occurrence, apprendre à conduire requiert de la perception spatio-temporelle, de la motricité fine, de la coordination ainsi que de la relaxation. Ce sont toutes des composantes de la psychomotricité qui peuvent être stimulées et optimisées dans un cours de karaté gymnique.

Un manque de diversité peut résulter en lacunes au niveau d’habiletés physiques importantes, ainsi qu’augmenter les risques de blessures comme les tendinites, souvent causées par une trop grande répétition du même mouvement.

Une lacune au niveau de la perception spatio-temporelle et de la motricité fine peut se traduire par le fait d’être maladroit. Les gens tendent à concevoir le fait « d’être maladroit » comme étant un trait de personnalité, alors qu’il s’agit seulement d’un manque de stimuli.

Yan Carrier B. Sc.

Certifié entraîneur d’athlète de haut niveau

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